Fonds Albert et Jacques GUILBERT
Référence | 083 Ifa, GUILB |
Niveau de description | Fonds d’archives |
Intitulé | GUILBERT Albert (1866-1949) et Jacques (1900-1948) |
Dates extrêmes | 1898-1948 |
Nom des principaux producteurs | Albert et Jacques Guilbert |
Importance matérielle | 14 ml de dossiers, 13 tiroirs de meubles à plans, 3 ml de rouleaux, une boîte de photos. |
Langue des documents | français |
Historique de la conservation | Centre d’archives d’architecture du XXe siècle |
Localisation physique | Centre d’archives d’architecture du XXe siècle 127, rue de Tolbiac 75013 Paris |
Conditions d’accès | Il n’y a pas de restriction juridique à la consultation du fonds. |
Conditions d’utilisation | Pas de conditions particulières. En cas de publication d’un document, les mentions obligatoires sont «CNAM/SIAF/Cité de l’architecture et du patrimoine/Archives d’architecture du XXe siècle», éventuellement suivies de la mention de crédits figurant dans la légende du document (nom de photographe ou d’agence photographique). Le règlement de droits aux ayants droit du fonds et l’obtention de leur accord sont obligatoires pour toute publication (contacter le centre d’archives). |
Modalités d’entrée | Fonds déposé par le CNAM au centre d’archives de l’Ifa en septembre 1989. |
Historique du producteur | Albert-Désiré Guilbert est né en 1866 à Pontoise et décédé en 1949. Il entre à l’ENSBA en 1888 (ateliers André et Laloux). Il obtient son diplôme d’architecte DPLG en 1892. Architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux, il commence sa carrière avec la construction d’églises et de monuments académiques (chapelle commémorative de l’incendie du bazar de la Charité, rue Jean-Goujon, Paris 8e, 1898-1899 ; église de Cergy, église arménienne rue Jean-Goujon, Paris 8e, 1902 ; église provisoire de Gargenville (Yvelines), 1905 ; monument à Michelet, 1903 ; monuments aux morts de Versailles, 1922-1923), puis la poursuite avec des immeubles de rapport, des villas, des équipements scolaires et des logements sociaux. On compte encore parmi ses réalisations : – marché couvert à Soissons (1908) ; – hôtel de ville de Dieppe (1910) ; – Grand Hôtel au Mont-Revard, Aix-les-Bains (1911) ; – hôtel Paris-Lyon-Palace, Paris 12e (1911-1913) ; – travaux pour la Compagnie du PLM, notamment reconstruction de l’hôtel Terminus à Marseille (1913-1914) ; – reconstruction dans la Somme, après la guerre de 1914-1918, notamment à Villers-Bretonneux ; – église Saint-Julien à Domfront, de style néo-byzantin (1924-1926) ; – église Sainte-Jeanne-d’Arc à Versailles (1924-1926). Il est également associé (au moins de 1904 à 1927 d’après le fonds d’archives) avec l’architecte argentin Eugenio Gantner; ils ont une agence à Buenos Aires (voir dans le fonds “CNAM, documents isolés”, 396 IFA, le passage Roverano). Fils du précédent, Jacques Guilbert est né en 1900 et décédé en 1948. Lui aussi fréquente l’ENSBA (ateliers Laloux et Lemaresquier), puis étudie avec Auguste Perret dans l’atelier du Palais de bois. Il obtient avec ce dernier le diplôme d’architecte DPLG en 1930. Il collabore avec son père dès ses années d’école, imprimant au travail de l’agence de ce dernier la marque constructive caractéristique des élèves de Perret. Il est l’architecte en chef des lycées Lamartine (1945) et Janson-de-Sailly à Paris ; architecte de la fondation Lebaudy ; architecte de la Banque française et italienne pour l’Amérique du Sud ; il participe à la reconstruction du Havre au sein de l’atelier dirigé par Perret. Par ailleurs, enseignant, il est professeur adjoint de l’atelier Perret à l’ENSBA (1943). Réalisations d’Albert et Jacques Guilbert : – bâtiments de chimie et de sciences naturelles de l’Ecole normale supérieure, rue Erasme, Paris 5e (1930-1937) ; – sanatoriums à Berck (1934) ; – laboratoires de chimie et deux amphithéâtres du Collège de France, Paris 5e (1938 à 1946). Réalisation de Jacques Guilbert : – immeubles pour la fondation Lebaudy, 1936-1945 ; – Observatoire de Haute-Provence à Saint-Michel, Les Mées (1946-1947). (sources : Dugast (A.), Parizet (I.). “Dictionnaire par noms d’architectes des constructions élevées à Paris aux XIXe et XXe siècles : première série, période 1876-1899”, préf. Michel Fleury. Ville de Paris : Commission des travaux historiques, Institut d’histoire de Paris ; Chemetov (Paul), Dumont (Marie-Jeanne), Marrey (Bernard). “Paris-banlieue 1919-1939 : architectures domestiques”. Paris : Dunod, 1989). |
Historique de la conservation | Fonds reçu en don par le Centre de recherche et de documentation de l’histoire moderne de la construction, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), avant 1989. |
Évaluation, tris et éliminations | Aucune élimination n’a été pratiquée. |
Mode de classement | La cotation des dossiers est provisoire. |
Présentation du contenu | La plus grande partie des documents écrits concernent les travaux pour le Collège de France et la fondation Lebaudy, à Paris, de 1936 à 1945. Le fonds concerne essentiellement Paris et la région parisienne (église sainte-Jeanne-d’Arc à Versailles, plusieurs interventions à Pontoise et dans l’Oise), mais aussi le Nord (sanatorium de Berck), la Savoie (grand hôtel du Mont-Revard, Aix-les-Bains), la ville de Mortagne-au-Perche, Marseille (gare Saint-Charles, hôtel Terminus) ; il contient aussi quelques réalisations d’Albert Guilbert à Buenos Aires. |
Documents de même provenance | Les photographies du fonds (plaques de verre) ont été déposées au musée des Arts et métiers (CNAM) lors du dépôt des archives à l’Ifa (fonds “Divers”). |
Bibliographie | Sur Albert Guilbert : nombreux articles dans L’Architecture et La Construction moderne de 1891 à 1939. |
Copyright | © Cité de l’architecture et du patrimoine |
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
mpepin (19 mai 2016). Fonds Albert et Jacques GUILBERT. Guides des sources. Consulté le 13 novembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/p9b7