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Fonds Pierre-Louis PAQUET

Référence 99 J
Niveau de description Fonds d’archives
Intitulé Fonds Pierre-Louis Paquet
Dates extrêmes 1929-1998
Nom des principaux producteurs Pierre-Louis Paquet
Importance matérielle 8 ml d’archives, soit 5 ml de pièces écrites, 2 ml de tubes et 1 ml de dessins d’architecture
Langue des documents français
Historique de la conservation Archives départementales de la Haute-Garonne
Localisation physique Archives départementales de la Haute-Garonne
11, boulevard Griffoul-Dorval
31400 Toulouse
Conditions d’accès Librement communicable
Conditions d’utilisation Pas de conditions particulières. En cas de publication d’un document, les mentions obligatoires sont « Conseil général de la Haute-Garonne/Archives départementales de la Haute-Garonne », éventuellement suivies de la mention de crédits figurant dans la légende du document (nom du photographe ou d’agence photographique). Le règlement de droits aux ayants droit du fonds et l’obtention de leur accord sont obligatoires pour toute publication.
Modalités d’entrée Dons des 9 juin 1999 et juin 2013
Historique du producteur Pierre-Jacques-Louis Paquet est né le 11 octobre 1919 à Paris dans le 14e arrondissement. Il est le benjamin d’une fratrie de trois enfants (Henriette, née en 1912, et Louise, née en 1913). Le père, Louis-Joseph Paquet, et la mère, Marie-Catherine Bélier, habitent plusieurs arrondissements parisiens depuis le 8 rue Nouvelle dans le 9e, le 37 rue du Simplon dans le 18e et le 14e arrondissement où Pierre-Louis nait. En 1923, ils déménagent au 185 avenue du Roule (aujourd’hui avenue Achille Péretti) à Neuilly-sur-Seine que la famille ne quitte plus jusqu’en 1999. Tout en travaillant, Louis-Joseph Paquet reprend ses études, passe son diplôme d’architecte et intègre le cabinet d’Alfred Wagon. Il participe à l’exposition internationale de Paris en 1925 en tant qu’inspecteur en architecture des parcs et jardins. En 1936 il dessine les plans du lycée de garçons de Saint-Maur-des-Fossés et participe une nouvelle fois à l’exposition universelle de Paris en 1937. En 1941 il expose au 7e salon des urbanistes de Paris. Son fils, Pierre-Louis, suit ses traces. Il entre au lycée Pasteur à Neuilly-sur-Seine et prépare son diplôme d’architecture que la guerre de 1939 interrompt. En 1940, il s’engage pour trois ans dans l’armée, devançant l’appel. Pierre-Louis Paquet est incorporé à la compagnie des Forces aériennes françaises en Orient-Méditerranée. En février 1940, il part pour la Syrie. En mars, le groupe arrive à Rayak au Liban, Pierre-Louis Paquet est aux transmissions pour le groupe de chasse 1/7, héritier des escadrilles SPA15 et SPA77. Il termine secrétaire assermenté et est rapatrié avec son unité le 28 août 1941. Ils arrivent à Marseille en septembre. Pierre-Louis Paquet rejoint alors Rochechouart où il échappe à la vigilance des Allemands. De cette période restent deux tapuscrits datant de 1940 à 1941 (actuellement conservés par sa fille, Marie-Pascale Légeleux qui envisage de les donner ultérieurement). En 1945, l’école des Beaux-arts de Paris ayant rouvert, l’architecte peut enfin se consacrer à son métier et intègre l’atelier Lemaresquier, rue Jacques-Callot. Lauréat de l’institut, il prépare le concours du Grand prix de Rome qu’il ne peut achever pour des raisons médicales. En 1950, il rencontre Suzanne Brut et ont une fille Marie-Pascale née le 25 juillet 1951. En 1955, Pierre Louis Paquet est architecte diplômé par le gouvernement. Son sujet d’étude porte sur le thème de « l’habitat dans une plantation d’hévéa au Cambodge ». En 1960, Noël Lemaresquier lui demande de préparer les élèves de l’Atelier d’architecture à leurs futures fonctions en qualité d’assistant professeur, chef d’atelier jusqu’en 1968 (sous contrat dès 1963). Cette même année, l’atelier devient l’unité pédagogique 4 de l’Ecole nationale supérieure des Beaux-arts de Paris nommée en 1984, l’Ecole d’architecture Paris-Conflans. Pierre-Louis Paquet fait partie avec Robert Chauvin de l’équipe enseignante jusqu’en 1993. Parallèlement à l’enseignement, son premier travail d’architecte s’oriente vers la restauration d’une lanterne des morts, puis, avec son père, la restauration du campanile de l’église Sainte-Catherine à Honfleur et divers projets de réhabilitations. Le projet marquant de sa carrière en tant qu’architecte libéral est la construction de la station de ski des Agudes sur la commune de Gouaux-de-Larboust en Haute-Garonne. Au fil des ans, ses talents se confirment, il devient conseiller technique auprès du ministère des Finances pour le maintien du patrimoine, urbaniste chargé de mission par le ministère de l’Urbanisme et chargé de recueillir les travaux des missionnés auprès de l’UNESCO, membre puis président de l’amicale des anciens de l’atelier d’architecture Laloux-Lemaresquier-Chauvin-Labro dans les années 70 et 80. Il décède en le 27 octobre 1998, laissant un souvenir ému à ses élèves et à l’ensemble de la profession.
Présentation du contenu En 1999, la fille de Pierre-Louis Paquet, Marie-Pascale Legeleux, a effectué un tri dans les archives de son père avant d’en faire don aux Archives départementales. Une part importante du fonds a été détruite à ce moment-là, dont le diplôme de l’architecte. Le fonds collecté recense de 1929 à 1998 une partie de la carrière de l’architecte Pierre-Louis Paquet. Il s’agit de ses archives personnelles et de quelques-uns de ses projets en tant qu’architecte libéral.
Les archives personnelles comprennent des tirages photographiques, des pièces relatives à ses fonctions d’enseignant et des pièces relatives à l’association du « T ». Cette association fondée en 1898 avait pour but de faciliter les relations amicales et intellectuelles entre les architectes et les artistes dont les titres ou les travaux se rapportaient à l’architecture. Peu nombreux, ces documents n’en sont pas moins précieux.
Parmi les archives professionnelles relatives à son activité d’architecte libéral, la rareté des projets conservés ne nous permet pas de dresser la liste de ses réalisations, ni de dire s’il a effectué plus de commandes publiques que privées ou s’il a travaillé majoritairement sur des ouvrages collectifs ou individuels. Les archives relatives à la station de ski des Agudes concernent l’essentiel de ce fonds. Nous savons toutefois que Pierre-Louis Paquet se consacra majoritairement à l’enseignement au dépend d’une activité d’architecte libéral.
En 2013, Marie-Pascale Legeleux complète le fonds en donnant des plans concernant la réfection du campanile de l’église Sainte-Catherine d’Honfleur, l’abbaye de Beaumont-le-Roger et du Bec-Hellouin, le lycée Malherbes de Caen, l’église de la Madeleine de Verneuil-sur-Avre, l’église Saint-Médard de Creil, le palais Céineray à Nantes, le manoir d’Ecajeul au Mesnil-Mauger, la villa Ravier en Seine-et-Oise. Elle confie également des travaux réalisés par les étudiants de Pierre-Louis Paquet, de la correspondance, des plans et travaux préparatoires pour le concours d’architecte en chef des monuments historiques.
Sources complémentaires Collectes, 1999 et 2013.
Séverine Cardenti : préparation, conditionnement, classement et inventaire, janvier à mars 2011. Sophie Armand : préparation, conditionnement, classement et inventaire, janvier à mars 2013
Copyright © Archives départementales de la Haute-Garonne

 


OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
bparadis (17 mai 2016). Fonds Pierre-Louis PAQUET. Guides des sources. Consulté le 17 juillet 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/p94h