Établissement public du Centre de conférences internationales de Paris
| Type d’entité | Collectivité |
| Nom du producteur | Établissement public du Centre de conférences internationales de Paris |
| Autres formes du nom du producteur | ECCIP |
| Dates d’existence | 1990-1995 |
| Statut juridique | Établissement public à caractère administratif |
| Histoire | Le centre de conférences international de Paris faisait partie des grands projets du président de la République François Mitterrand. Il devait permettre de doter la capitale d’un équipement adapté au rôle diplomatique qu’ambitionnait la France. Créé par le décret n° 89-993 du 22 décembre 1989 pour construire ce bâtiment, l’Établissement public du centre de conférences internationales de Paris (EPCCIP) organisa en juin 1989 un concours de concepteurs, qui donna lieu à la sélection de 5 projets, ceux de Jean Nouvel, Stanislas Fiszer, Yves Liion et Alan Levitt, Claude Vasconi et Francis Soler. C’est ce dernier qui fut choisi par le président de la République en 1990. Le programme élaboré par le ministère des Affaires étrangères et le secrétariat d’État chargé des grands travaux portait sur une surface d’environ 42 000 mètres carrés utiles. Il comprenait principalement les espaces diplomatiques et un centre de presse, un auditorium de 1 600 places, une salle de congrès, des foyers et des bureaux nécessaires à l’accueil des congressistes. Le projet lauréat de Francis Soler se composait de 3 bâtiments de verre offrant une transparence absolue, dans lesquels étaient repartis les éléments de ce programme. « La conception du Centre de conférences international de Paris a fait appel aux multiples techniques de l’ingénierie : enveloppe de verre et de métal, charpentes métalliques lourdes de la maison des diplomates, structures en béton armé et béton précontraint à l’intérieur des autres enveloppes. Les soubassements du CCIP comportaient plusieurs niveaux de parking et de sous-sols, nécessitant la construction d’une paroi moulée ancrée dans le calcaire. L’établissement public du CCIP avait choisi de constituer une équipe intégrée comprenant les architectes, les ingénieurs des différentes spécialités et les coordonnateurs de ce projet, l’ensemble constituant une équipe de plus de cent collaborateurs travaillant ensemble pendant près de trois années ». Le site du quai Branly choisi pour son implantation, l’une des dernières grandes emprises disponibles dans le centre historique de Paris, offrait une surface de 2,5 hectares rendue libre par le déménagement du ministère du Commerce extérieur et de services du ministère des Finances en 1990. L’EPCCIP était présidé par Francois-Régis Bastide, écrivain, diplomate, éditeur et animateur de radio, et son directeur général était Christian Cléret. Des restrictions budgétaires empêchèrent finalement la réalisation du projet et l’EPCCIP fut dissous par le décret n° 95-722 du 9 mai 1995. C’est le Musée des arts premiers, projet du président de la République Jacques Chirac, qui devait, en définitive, voir le jour quai Branly en 2006. |
| Noms des collectivités en relation | Subordonné au Ministère de la Culture (30 mars 1993 à 1995) Associé au Ministère des Affaires étrangères (1990 à 1995). |
| Code d’identification de la notice | FRAN_NP_005428 |
| Dates | 28/02/2019 |
| Copyright | ©Archives Nationales |
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Comité d'histoire (28 février 2019). Établissement public du Centre de conférences internationales de Paris. Guides des sources. Consulté le 10 décembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/paz4