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Fonds Michel MAROT [1/2]

Référence 431 IFA, MARMI
Niveau de description Fonds d’archives
Intitulé MAROT Michel (1926-)
Dates extrêmes 1945-1993
Nom des principaux producteurs Michel Marot
Importance matérielle 60 caisses Armic de dossiers et de photographies ; 7 boites plates de documents graphiques et de photographies ; 19 panneaux de présentation ; 8 rouleaux et 9 boites à rouleaux ; 3 cartons à dessins ; 17 maquettes ; 6 fichiers de microfiches.
Langue des documents français
Historique de la conservation Centre d’archives d’architecture du XXe siècle
Localisation physique Centre d’archives d’architecture du XXe siècle
127, rue de Tolbiac
75013 Paris
Conditions d’accès Il n’y a pas de restriction juridique à la consultation du fonds.
Fonds conservé dans un dépôt extérieur : non accessible.
Conditions d’utilisation Pas de conditions particulières.
En cas de publication d’un document, les mentions obligatoires sont «SIAF/Cité de l’Architecture et du Patrimoine/Archives d’architecture du XXe siècle», éventuellement suivies de la mention de crédits figurant dans la légende du document (nom de photographe ou d’agence photographique). Le règlement de droits aux ayants droit du fonds et l’obtention de leur accord sont obligatoires pour toute publication (contacter le centre d’archives).
Modalités d’entrée Fonds donné au Service interministériel des Archives de France et déposé au centre d’archives de l’Ifa en août 2012.
Historique du producteur Michel Marot est né à Troyes le 29 janvier 1926.
Il entre à l’ENSBA en 1945, à l’atelier Leconte, et obtient son diplôme d’architecte en 1950. Il complète cet enseignement par des cours à l’Institut d’urbanisme de Paris avec André Gutton et Robert Auzelle, et par des voyages en Italie et en Scandinavie.
En 1952, il obtient une bourse américaine pour suivre des cours d’urbanisme à l’université de Harvard, où enseigne Walter Gropius. A son retour, en 1954, il obtient le premier Grand prix de Rome (atelier Leconte), dont le programme est “Un centre de recherches africaines à Kano, dans le Nigéria britannique”, et séjourne pendant trois ans à la villa Médicis.
Pendant cette période, en 1955, il obtient l’Equerre d’argent pour la petite église Sainte-Agnès réalisée à Fontaine-les-Grès, dans l’Aube.
Architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux, il se voit confier la conservation de l’Arc de triomphe et des Archives nationales à Paris, et de la villa Médicis.
En 1959, il fonde avec Daniel Tremblot (1923-) le cabinet MTA, regroupant plusieurs architectes. Cette association dure une trentaine d’années; dans ce cadre ils construisent des églises, de nombreux ensembles de logement, ainsi que des écoles et des hôpitaux. Les derniers projets conservés dans les archives datent du début des années 1990.
Appelé par des élèves à succéder André Leconte en tant que patron d’atelier à l’ENSBA, il y enseigne de 1965 à 1968, puis, dès sa création, à l’école d’architecture de Paris-Conflans. Il prend position activement dans le débat sur l’enseignement de l’ENSBA, se faisant le défenseur convaincu du «système Beaux-Arts».
Historique de la conservation Les archives ont été conservées au domicile de l’architecte jusqu’à leur prise en charge.
Mode de classement Les documents sont répartis de la manière suivante :
– 431 IFA 01-60 : dossiers et photographies en caisses ;
– documents graphiques conservés à plat en boîtes (431 IFA 101-107), en cartons à dessins (431 IFA 151-153) ou en pochettes (431 IFA 123-129) ;
– 431 IFA 201-217 : dessins originaux sur papier et calque en rouleaux ou en boîtes à rouleaux ;
– 431 IFA 301-305 : panneaux de présentation de projets ;
– 431 IFA 401-417 : maquettes ;
– 431 IFA 501 : fichiers de microfilms de plans.
Présentation du contenu Le fonds complète les archives de l’agence déposées aux Archives départementales de l’Aube. Très incomplet de ce fait, il constitue cependant un témoignage important de l’activité de Michel Marot en tant qu’architecte — avec de nombreux dossiers de conception ou de présentation de projets et quelques dossiers de correspondance, ainsi qu’un riche ensemble de photographies — et en tant qu’enseignant et que professionnel, avec l’ensemble des dossiers liés à l’enseignement, à la participation de Michel Marot aux débats qui animaient l’école des Beaux-Arts et les unités pédagogiques d’architecture dans les années 1960 et 1970.
Il comprend des dessins d’école remontant à 1945 et des textes écrits à Harvard en 1952.
Documents de même provenance Archives départementales de l’Aube: fonds de l’agence d’architecture et d’urbanisme Marot Tremblot et associés (MTA), fonds 99 J (dossiers concernant le département de l’Aube, 1964-1986, 50 ml, fonds consultable sur demande écrite précise préalable).
Cité de l’Architecture et du Patrimoine, Centre d’archives d’architecture du XXe siècle : fonds Michel Marot (dépôt de l’Académie d’architecture), 325 AA.
Des dossiers concernant d’autres départements ont été transférés dans les services d’archives départementales correspondantes au cours du classement provisoire du fonds.
Bibliographie Lebrun (Pierre). “Polyvalence des locaux, mobilité des cloisons et du mobilier liturgique : des procédés pour installer l’église dans la dynamique sociale”. Rapport dactyl., juin 2000.
“Paris, architecture contemporaine, 1955-1995″. Paris : Felipe Ferré, 1993, 64 p. (coll. Cahiers du patrimoine architectural de Paris”, n°1).
Gleizes (Serge). “La Villa Arson à Nice. Alpes-Maritimes”. Paris : Editions du patrimoine, 2011. 64 p. (coll. Itinéraires).
“Logements modèles”. 2e édition. Paris : Ministère de l’Equipement et du Logement, 1971, n.p.
Copyright © Cité de l’architecture et du patrimoine

 


OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
mpepin (19 mai 2016). Fonds Michel MAROT [1/2]. Guides des sources. Consulté le 1 décembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/p9c7