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Fonds Émile MAIGROT

Référence 082 Ifa, MAIEM
Niveau de description Fonds d’archives
Intitulé MAIGROT Émile (1880-1961)
Dates extrêmes 1906-1960
Nom des principaux producteurs Émile Maigrot
Importance matérielle 15 ml de dossiers, 25 tiroirs de meubles à plans, 8 panneaux.
Langue des documents français
Historique de la conservation Centre d’archives d’architecture du XXe siècle
Localisation physique Centre d’archives d’architecture du XXe siècle
127, rue de Tolbiac
75013 Paris
Conditions d’accès Il n’y a pas de restriction juridique à la consultation du fonds.
Conditions d’utilisation Pas de conditions particulières.
En cas de publication d’un document, les mentions obligatoires sont «CNAM/SIAF/Cité de l’architecture et du patrimoine/Archives d’architecture du XXe siècle», éventuellement suivies de la mention de crédits figurant dans la légende du document (nom de photographe ou d’agence photographique). Le règlement de droits aux ayants droit du fonds et l’obtention de leur accord sont obligatoires pour toute publication (contacter le centre d’archives).
Modalités d’entrée Fonds déposé par le CNAM au centre d’archives de l’Ifa en mai 1989.
Historique du producteur Emile Maigrot est né à Reims le 11 avril 1880 et mort à Paris le 21 février 1961.
Il entre en 1898 à l’école nationale supérieure des Beaux-arts, où il est l’élève de Paulin et Boeswillwald, et obtient son diplôme DPLG en 1906.
Dès ses débuts professionnels il s’intéresse à des programmes d’édifices publics à fort caractère fonctionnel, notamment aux abattoirs, participant au concours de celui de Reims (1907), remportant le concours et l’exécution de ceux d’Orchies (Nord, 1908), de Constantinople (auj. Istanbul, 1911), de Béziers (1913). Il construit aussi quelques mairies-écoles, un groupe scolaire, une école maternelle et une école de filles dans la Marne, entre 1912 et 1921, notamment lors de la reconstruction à partir de 1919 ; il est l’architecte des coopératives de reconstruction de Taissy, de Sillery et de l’intercommunale de Dontrien. Il est aussi l’organisateur (avec Jacques Rapin) du défilé Reims Magnifique le 6 juin 1926, pour fêter le 100.000e habitant revenu à Reims.
Après avoir remporté le concours pour les halles de Reims (1923), étape capitale dans sa carrière, il projette successivement la reconstruction de l’abattoir et du marché de Rouen (1924), puis du marché couvert de Vichy (1930). Il réalise en 1936, en collaboration avec Le Marec, un vaste marché couvert associé à une salle des fêtes à l’étage, à Nantes.
Lors de l’Exposition internationale des arts et techniques de Paris, 1937 et grâce au travail de l’Association provinciale des architectes français, il est désigné architecte en chef coordinateur du Centre régional, qui réunissait des représentants de Sociétés provinciales d’architectes de 27 régions.
Au-delà de son activité professionnelle, il est très actif au sein des sociétés d’architectes ainsi que des congrès professionnels nationaux et internationaux. Figurant parmi les créateurs de l’Office général du bâtiment et des travaux publics (OGBTP), fondateur de l’office régional du bâtiment et des travaux publics du Nord-Est de la France et de l’office régional de la Marne, il est aussi membre du conseil directeur du bureau Securitas à la création, en 1929, de cette association instituée par l’OGBTP pour exercer le contrôle technique des constructions sur le territoire français.
Le nom d’Emile Maigrot reste attaché à la construction de la halle de Reims pour ses qualités esthétiques autant que techniques (le projet est présenté au Salon des artistes de 1930 et salué comme un chef-d’œuvre). Cette œuvre, sans aucun doute, classe Maigrot parmi les “modernes” de l’entre-deux-guerres. Cependant cette étiquette doit être nuancée au regard de l’ensemble de l’œuvre, où Maigrot semble en tout cas plus s’intéresser au parti constructif que mettre en avant la qualité esthétique de ses bâtiments. La modernité de Maigrot résiderait donc surtout dans sa capacité à mettre en œuvre, tout au long de sa carrière, les nouvelles solutions techniques disponibles.
(source : Besche-Wilhelm (Corinne). “Dossier de pré-classement des archives d’Emile Maigrot”. Paris : IFA/Archives d’architecture du XXe siècle, 1990 (rapport BRA)).
Historique de la conservation Le fonds a été donné au Centre de recherche et de documentation de l’histoire moderne de la construction, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), par Jacqueline de Bourges, fille de l’architecte, à une date inconnue.
Évaluation, tris et éliminations Aucune élimination significative n’a été pratiquée.
Présentation du contenu Outre des documents personnels et un grand nombre de documents témoignant de la large activité de Maigrot auprès d’associations professionnelles, le fonds contient des archives des halles de Reims (1923), du concours du marché couvert de Vichy (1930), du Centre régional de l’Exposition internationale des arts et techniques de Paris (1937), et des plans d’un ensemble HBM à Epernay (1947) et du grand gymnase porte d’Ivry-porte de Choisy, Paris 13e (1960).
Bibliographie Besche-Wilhelm (Corinne). “Dossier de pré-classement des archives d’Emile Maigrot”. IFA/Archives d’architecture du XXe siècle, 1990 (rapport BRA mis en forme par Céline Camo en 1989).
Dion (Mathilde). “Notices biographiques d’architectes français”. Paris : IFA/Archives d’architecture du XXe siècle, 1991. 2 vol. (rapport dactyl. pour la dir. du Patrimoine).
Copyright © Cité de l’architecture et du patrimoine

 


OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
mpepin (19 mai 2016). Fonds Émile MAIGROT. Guides des sources. Consulté le 26 mars 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/p9c3